Le moment est-il bien choisi pour acheter un bien immobilier ou faut-il attendre à Jérusalem ? En effet, de nombreux investisseurs se demandent s’il est raisonnable d’acquérir un bien immobilier à Jérusalem en ce temps de crise. Pour répondre à cette question, il faut d’abord connaître les paramètres du marché immobilier à Jérusalem. Ainsi, dans cet article, nous allons vous détailler les prix pratiqués sur le marché actuellement, ainsi que les crédits immobiliers que vous pouvez prétendre.
Le prix de l’immobilier à Jérusalem
Selon l’avis des experts de l’immobilier, malgré la crise actuelle, le prix de l’immobilier à Jérusalem va rester plus au moins stable à court terme. En effet, Jérusalem étant une ville historique et les demandes affluent, même avec le contexte mondial difficile. D’un autre côté, face à la demande, les offres ont fortement diminué, ce qui se traduit par le maintien du prix du marché. Cependant, selon toujours les experts, les prix vont diminuer de 5 à 10 % à court terme. À moyen et long terme, cette baisse sera accentuée si la pandémie persiste.
Ce maintien du prix d’explique aussi par l’arrêt de nouvelles constructions dans la ville. Ce qui permet au marché de maintenir un prix élevé, peu importe la situation économique du pays. Cette réalité touche notamment les biens immobiliers d’entrée de gamme.
Pour l’immobilier de luxe à Jérusalem, les investisseurs intéressés par ce marché sont moins touchés par la crise sanitaire, ce qui explique le fait que leur prix reste aussi élevé.
Pour vous donner une idée des prix à Jérusalem, voici quelques chiffres :
- Le loyer d’un appartement d’une chambre dans le centre-ville coûte environ 968 €
- Le loyer d’un appartement d’une chambre à la périphérie est de 700 €
- Prix d’achat par mètre carré pour un appartement en centre urbain est de 7.628 €
- Prix d’achat par mètre carré pour un appartement en périphérie est de 4406 €
Disponibilité des appartements sur le marché
Malgré les différentes crises économiques, sanitaires, la demande dans la vieille ville reste très forte. Cela s’explique par l’intérêt des investisseurs étrangers qui cherchent à acheter des biens immobiliers à Jérusalem. À part les acheteurs étrangers, les juifs expatriés sont aussi dans la course pour acheter des maisons de résidence secondaire ou encore pour sécuriser leurs économies dans leur pays natal.
Mais ce qui pousse la demande à son paroxysme est l’émergence d’une nouvelle catégorie d’acheteurs. Ces acheteurs ne sont autres que les Israéliens de la classe moyenne qui ont vu leurs revenus augmentés fortement ces dernières années et veulent investir dans l’achat d’appartements.
En sus, les crédits immobiliers sont toujours proposés à des conditions très attractives, que ce soit pour les étrangers investisseurs que pour les résidents israéliens.
Le crédit immobilier à Jérusalem
Pour les acheteurs étrangers qui pourraient avoir besoin de prendre un prêt immobilier en Israël afin d’acheter leur maison à Jérusalem, nous allons vous expliquez les principes de base du crédit immobilier israélien. En tant qu’étranger, il est possible de contracter un crédit auprès d’une banque israélienne.
De nombreuses options de financement sont proposées par les différentes banques du pays, et il est important de comprendre ces options afin de sélectionner le prêt qui correspond le mieux à votre profil financier. La plupart des banques accordent des crédits hypothécaires à hauteur de 60 à 70 % du prix du bien immobilier que vous voulez acheter à Jérusalem.
Voici une liste des options crédits immobiliers les plus courantes :
Le crédit hypothécaire Shekel :
Lié à un taux préférentiel : l’une des options les plus courantes consiste à établir des paiements liés au taux préférentiel de la Banque d’Israël. Les paiements varient tout au long de la durée du prêt en fonction des fluctuations du taux préférentiel. La durée maximale de l’hypothèque est de 30 ans.
Lié au Madad (indice du coût de la vie) : À la fin de chaque mois ou trimestre, votre capital restant est ajusté pour refléter l’indice du coût de la vie. En règle générale, l’indice du coût de la vie augmente de 2 % par an, ce qui signifie que votre capital restant dû et vos paiements augmenteront dans une proportion similaire. Bien que cette option puisse être la plus tentante en raison du faible coût des versements initiaux, à long terme, le coût global du prêt peut être sensiblement plus élevé que celui d’un prêt hypothécaire lié au taux préférentiel.
Taux fixe : Le crédit hypothécaire à taux fixe lie à l’indice du coût de la vie. Bien que ces hypothèques garantissent le paiement pendant toute la durée du prêt, elles peuvent parfois être assorties de pénalités importantes dans le cas où le titulaire du prêt hypothécaire rembourse celui-ci par anticipation.
Hypothèques sur devises :
Il existe des crédits hypothécaires dans de nombreuses devises étrangères telles que le dollar, la livre sterling, l’euro, le franc suisse ou encore le yen japonais. Le taux d’intérêt est basé sur le LIBOR (London Inter Bank Offered Rate) de cette devise, plus une prime fixe. De nombreux propriétaires choisissent ce type de prêt immobilier parallèle à la devise dans laquelle ils gagnent leur revenu afin de se « couvrir » contre les fluctuations monétaires. Par exemple : Une personne qui gagne un revenu en euros peut choisir un crédit immobilier en euros afin d’éviter l’impact d’une dépréciation de la monnaie européenne face au Shekel. D’autres propriétaires choisissent des prêts immobiliers en devises étrangères en raison de taux d’intérêt plus compétitifs. La souscription d’un prêt dans une devise autre que la devise de ses revenus implique une exposition au risque de change et ne doit être entreprise qu’en consultation avec un professionnel qualifié.
Détails du prêt immobilier à rechercher :
Durée de remboursement : La durée de remboursement des crédits en Israël est de 20 ans généralement. Si vous souhaitez que votre crédit soit amorti sur une plus longue période, assurez-vous de le préciser au courtier ou au banquier avec lequel vous travaillez. Pour les acheteurs âgés de plus de 70 ans, l’approbation exigera un délai de remboursement plus court, à moins que les acheteurs n’acceptent un cosignataire pour le prêt qui a moins de 50 ans (comme un frère, une sœur ou un enfant).
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